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Pékin : On ne tolérera aucun « chantage » venant de Washington!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain, Donald Trump (D) parle au président chinois, Xi Jinping, le 9 novembre 2017 à Pékin. ©AP

La Chine a souligné qu’elle ne tolérerait aucun « chantage » venant de Washington. 

Après que le président américain Donald Trump eut blâmé la Chine pour le retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), Pékin a rappelé qu’il ne tolérerait aucun «chantage» de la part de Washington.

« La Chine ne tolérera point le chantage sur la nécessité de son adhésion au Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) et elle appelle les États-Unis à réfléchir à deux fois avant de se retirer de ce traité », a déclaré, mardi 23 octobre, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chuying.

Donald Trump a annoncé, samedi 20 octobre, sa décision de se retirer de ce traité en accusant Moscou de le violer. Il a également accusé la Chine de développer  des armes.

La Chine a mis en garde les États-Unis contre les conséquences indésirables de leur retrait unilatéral du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).

Le FNI, signé le 8 décembre 1987,  visait à détruire en trois ans les missiles d’une portée de 500 à 5.500 km.

Lundi 22 octobre, Donald Trump a déclaré que les États-Unis continueraient de développer des armes tant que la Russie et la Chine développeraient leurs missiles atomiques.

« Tant qu’ils ne reviendraient pas à la raison, nous développerions [nos armes nucléaires]. C’est une menace destinée à quiconque vous voulez, soit la Chine, soit la Russie ou n’importe qui d'autre», a déclaré Donald Trump.

La diplomatie chinoise a souligné que Trump voulait imputer la responsabilité de sa décision aux autres.  

Simultanément à cette querelle diplomatique, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, a fustigé, lors d’une visite à Moscou, les politiques économiques et militaires de Pékin.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV