La Chine a souligné qu’elle ne tolérerait aucun « chantage » venant de Washington.
Après que le président américain Donald Trump eut blâmé la Chine pour le retrait des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), Pékin a rappelé qu’il ne tolérerait aucun «chantage» de la part de Washington.
« La Chine ne tolérera point le chantage sur la nécessité de son adhésion au Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) et elle appelle les États-Unis à réfléchir à deux fois avant de se retirer de ce traité », a déclaré, mardi 23 octobre, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chuying.
Donald Trump a annoncé, samedi 20 octobre, sa décision de se retirer de ce traité en accusant Moscou de le violer. Il a également accusé la Chine de développer des armes.
La Chine a mis en garde les États-Unis contre les conséquences indésirables de leur retrait unilatéral du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
Le FNI, signé le 8 décembre 1987, visait à détruire en trois ans les missiles d’une portée de 500 à 5.500 km.
Lundi 22 octobre, Donald Trump a déclaré que les États-Unis continueraient de développer des armes tant que la Russie et la Chine développeraient leurs missiles atomiques.
« Tant qu’ils ne reviendraient pas à la raison, nous développerions [nos armes nucléaires]. C’est une menace destinée à quiconque vous voulez, soit la Chine, soit la Russie ou n’importe qui d'autre», a déclaré Donald Trump.
La diplomatie chinoise a souligné que Trump voulait imputer la responsabilité de sa décision aux autres.
Simultanément à cette querelle diplomatique, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, a fustigé, lors d’une visite à Moscou, les politiques économiques et militaires de Pékin.